Suites aux récentes de la BCE, la perspective de voir les taux d’emprunts augmenter reste une vision bien lointaine.
Cette situation reste une aubaine pour bon nombre de foyers dont le pouvoir d’achat ne fait qu’augmenter mécaniquement.
« Les taux records proposés offrent la possibilité d’accéder à la propriété pour tous les profils », constate Philippe Taboret, directeur général adjoint du réseau Cafpi.
Selon Fabienne Laborde, directrice commerciale de Le-Partenaire, il s’agit du « moment idéal pour emprunter ».
Des délais de traitements plus longs
Toutefois, la période estivale provoque un traitement de dossier moins rapide en lien avec les vacances et des effectifs réduits.
Certains établissements ont indiqué qu’ils ne statueraient sur les nouveaux dossiers qu’à la rentrée.
De plus, certains acteurs du marché bancaires décrivent les banques comme étant saturées augmentant ainsi les délais de traitements.
Taux moyens communiqués par les principaux courtiers en crédit
- Empruntis : 1,10% sur 15 ans, 1,25% sur 20 ans et 1,45% sur 25 ans
- Meilleurtaux : 1,17% sur 15 ans, 1,35% sur 20 ans et 1,54% sur 25 ans
- Vousfinancer : 1,20% sur 15 ans, 1,40% sur 20 ans et 1,60% sur 25 ans
*Taux moyens, ou « taux de marché », sur la base des barèmes fournis par les banques. Il ne s’agit ainsi que des taux constatés, et non des taux négociés par ces réseaux de courtage.
Une conjoncture bancaire actuelle favorable
Dans sa dernière étude trimestrielle, l’observatoire Crédit Logement-CSA confirme l’allongement des durées de crédit immobilier. La majorité de ses emprunts sont d’une durée de 25 ans, représentant ainsi près de 42% des crédits octroyés.
Pour comparaison, les crédits de cette durée ne représentaient que 17% de la production en 2015.
A fin 2019, La Centrale du Financement prévoit une nouvelle baisse des taux de crédit immobilier courant septembre 2019. Cette situation est envisagée en réponse à une baisse des taux directeurs de la BCE à la rentrée.
