C’est bien connu, les intermédiaires ou conseillers en gestion de patrimoine sont rémunérés par le promoteur lors d’une vente en VEFA. Cette rémunération est désormais plafonnée depuis le début d’année 2020. Ce plafonnement va-t-il influer sur le prix des biens ? Zoom sur ce sujet impactant toute une profession.
Un plafonnement des honoraires
Comme évoqué précédemment, la rémunération des intermédiaires et autres CGP est plafonnée suite à la parution d’un décret en ce début d’année 2020.
Pour rappel, ce plafonnement est fixé à 10% du montant du prix de l’immobilier.
L’objectif du gouvernement est simple : éviter les abus et faire baisser sensiblement les prix de l’immobilier pour les particuliers.
Mais ce plafonnement est-il vraiment efficace ?
Une mesure aux effets limités
Tout d’abord, il est à noter que les honoraires pris sous forme de commissions par les intermédiaires ont sensiblement baissé depuis quelques années.
Le taux de commissions moyen est passé en moyenne de 12% à environ 8% du prix immobilier depuis ces trois dernières années.
La principale raison provient de l’état actuel du marché de l’immobilier. En effet, la demande est en croissance constante face à une offre stagnante. Les promoteurs ont ainsi aucun mal à vendre leurs programmes mis en commercialisation.
La mesure prise par le gouvernement n’a donc qu’un effet très limité sur le prix de l’immobilier. Certains professionnels estiment même que celle-ci n’en a aucun à la vue des taux de commissions actuellement pratiqués.
Bien souvent d’ailleurs, cette commission est prise sur la marge du promoteur concerné.
Afin de limiter le prix des logements neufs et de la VEFA, ne serait-il pas plus judicieux de se pencher sur le prix de base du foncier ainsi que sur les règles d’urbanisme ?
